XIII. La Mort
XIII. La Mort

XIII. La Mort

Mystérieuse et symbolique, la lame de la Mort dans le tarot fascine depuis sa création. On la retrouve à ce titre dans la pop culture comme présage d’une mort certaine, souvent réalisé par une bohémienne avec un accent approximatif dans une tente en plein milieu d’une foire (les stéréotypes ont la belle vie).

Mais si on dépasse son air sinistre, la lame de la mort a tout un tas de choses à nous apprendre, notamment la vie.

Est-ce vraiment la mort ?

Dans certains tarots (Rider-Waite-Smith notamment) elle a pris le nom de la Mort et dans d’autres, on l’appelle l’Arcane Sans Nom. Pourquoi cet arcane n’aurait-il pas de nom ?

Cela m’a longtemps questionnée, au point que je me suis demandée s’il ne fallait juste pas prononcer son nom sous peine de l’invoquer ? Pas étonnant qu’elle fasse fuir avec tout ça !

Dans les faits, on lui a donné à tort le nom de mort de par sa représentation graphique d’un squelette avec une faux. C’est mettre de côté que le tarot nous parle de concepts. Et le concept de l’arcane 13 n’est pas de mourir littéralement, ça va bien plus loin que ça.

La mort début de la vie

Si plusieurs arcanes sont associés à cette notion de renouveau, tels que le Mat, la Roue de Fortune ou encore l’Étoile, aucune ne porte la vision de la Mort. On y trouve une notion de transformation profonde, comme un papillon qui sort enfin de son cocon pour voler de ses propres ailes.

J’aime aussi associer la lame de la Mort à la saison automnale. Elle représenterait les feuilles des arbres qui tombent pour couvrir le sol et le protéger jusqu’au printemps, pour que le renouveau de la nature se fasse. C’est en ça que la Mort nous ramène à la vie.

Loin d’être une carte purement négative, elle est le compost de l’âme, qui dégrade ce dont on a plus besoin, créant un engrais fertile pour ce que l’on veut entretenir.

Ma vision de la Mort

Dans la représentation que j’en ai fait, la mort porte 3 couleurs. À l’extérieur de sa cape le rouge, pour le sang symbole de notre enveloppe corporelle, bien visible des autres. À l’intérieur de sa cape, le noir, constellé d’étoiles, qui représente l’esprit humain infini.

Quant à la représentation de la mort en elle-même, elle est transparente, parce qu’on ne peut ni la voir, ni la toucher. Et lorsqu’elle ôte sa cape, elle n’est plus.

Sa faux est pleine des herbes et plantes qu’elle a récolté, issues des graines semées un peu plus tôt dans son chemin.

Ma mort porte en elle la joie, parce qu’elle est annonciatrice de renouveau, de transformation et qu’elle invite à se questionner sur soi :

  • Qu’est-ce qui se transforme aujourd’hui dans ma vie ?
  • Quelle est ma relation au changement ?
  • Comment écrire une nouvelle page de ma vie ?
  • Où puis-je puiser le courage de changer ?

Pour aller plus loin avec la mort :

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